c1523d Solid Snake
Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: La nuit des temps Mar 24 Juin - 0:23 | |
| RESUME : (Roman de science-fiction, écrit en 1968) Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé du relief sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace... Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère ? La nuit des temps, c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Elea et de Paikan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires. MON AVIS : L'histoire qui a le plus fait appel à ma sensibilité et ma passion. Pour moi ce livre est parfait et mériterait une adaptation cinématographique d'un grand maître tel que Spielberg! Si vous aimez les tragédies à la Roméo et Juliette ou Tristan et Iseult, vous ne pourrez rester de marbre tant cette oeuvre est poignante. Je ne peut rien dire d'autre : LISEZ LE, c'est un ordre^^! THEMATIQUE (Wiki) : ATTENTION!!- Spoiler:
Il y a un thème central dans "la Nuit des Temps", il s'agit de l'amour. C'est essentiellement autour de ce thème principal que tourne toute l'histoire. On peut également trouver un deuxième thème, qui a un rapport direct avec l'amour : la solitude. Le dernier des trois thèmes est détaché des deux premiers puisqu'il s'agit cette fois de l'humanité, ou, plus précisément, de la bêtise humaine.
L'amour : C'est le thème central du livre. Dès les premières lignes, les premiers mots, on sait qu'il y a une histoire d'amour, belle et forte mais on sait également d'emblée qu'elle est impossible. L'amour entre Païkan et Eléa, l'amour de Simon pour Eléa, la Désignation (cérémonie qui désigne,en Gondawa, l'âme sœur de chaque personne) et même l'amour qu'éprouvent finalement les chercheurs à l'humanité tout entière à la fin du livre. Eléa porte à Païkan un amour infini, un amour pur qui traverse les âges et dont elle ne peut se défaire. Simon, lui aussi, aime Eléa de ce même amour. L'amour impossible de Simon, prisonnier du présent, pour Eléa, elle-même prisonnière du passé. On peut associer au couple Eléa-Païkan le mythe de la Belle au bois dormant, nuancé par le fait qu'il n'y a pas de prince charmant au réveil. On peut également y associer celui de Tristan et Iseult, c'est-à-dire, le mythe d'un amour que la mort elle-même ne peut détruire. Face à eux se dressent deux personnages importants : Coban, décidé à tout prix à sauver l'humanité et qui les sépare le temps d'une longue hibernation, mais aussi Simon, désillusionné par les hommes, fou amoureux d'Eléa et qui lui rappelle tragiquement Païkan. À l'instar d'Eléa, c'est lui qui les réunira et qui les laissera finalement mourir, main dans la main, sacrifiant ainsi le sentiment d'amour qu'il ne pourra plus jamais éprouver.
La solitude : Bien entendu, ce thème apparaît de manière récurrente puisque Eléa se retrouve seule, 900 000 ans après tout ce qu'elle avait connu et tout ce qu'elle aimait, mais aussi parce que Simon sait d'avance que son amour pour Eléa ne sera jamais possible. Si l'amour est le thème principal d'Eléa, la solitude l'est pour Simon. Tout au long du livre, Simon "témoigne", par des textes courts, écrits en italiques et dont les propos se situent hors du temps du roman. Le narrateur du "il" devient alors un narrateur du "je" pour quelques lignes. On sait dès le commencement de ces premiers textes que Simon aime comme il n'est pas permis d'aimer et on comprend, à la fin du roman, que jamais plus il n'aimera. Chacun de ses propos est marqué par une profonde solitude et une touche de désespoir. Le passage le plus marquant de solitude et de douleur est celui-ci : "Tu me comprenais… Moi aussi, moi aussi, mon amour, j'avais compris, je savais… Tu étais à Païkan…". Cette phrase, bien que hors contexte, traduit toute la solitude et la douleur qui transpercent Simon. Ce qui fait également ressortir Simon des autres personnages en dehors du fait qu'il s'intéresse à Eléa avant de s'inquiéter de l'Equation de Zoran, (traduction mathématique de tout le savoir de Gondawa), c'est justement cette solitude. Malgré son amour pour Eléa, malgré le fait qu'il la désire et qu'il aimerait que Païkan n'ait jamais existé, c'est lui, et lui seul, qui la comprend mieux que quiconque, ce qui renforce encore plus sa solitude.
La bêtise / folie humaine : Même si c'est un thème qui se situe en arrière-plan, il est très présent. C'est la folie des hommes qui détruisit une civilisation aussi avancée que Gondawa, allant même jusqu'à brûler la surface de toute la planète et de la décaler de 40 degrés! Et c'est elle, à nouveau, qui met en péril tout le savoir contenu dans l'Abri. Si aucun pays et aucun personnage n'a été particulièrement mis en avant pour le vol de ce savoir (contenant en particulier l'Equation de Zoran), c'est justement pour que la folie des hommes, et donc la planète toute entière soit, une fois de plus, la coupable. Si chaque pays est réuni dans l'EPI (Expedition Polaire Internationale, ayant conduit a la découverte de l'Abri), autour des recherches sur Eléa, ce n'est pas non plus un hasard. Même si l'humanité détenait la solution à la fin de toutes ses souffrances, sa soif de pouvoir et sa folie la conduirait à détruire tout espoir, par sa propre faute. Tous les efforts qu'avaient fournis les chercheurs, leurs recherches, leurs découvertes et même la Déclaration de l'Homme Universel qu'ils tentèrent d'écrire ensemble, se rendant compte que, finalement, tous les hommes étaient pareils et égaux, furent réduits à néant à cause d'une seule chose : la bêtise de l'Homme.
La science : c'est une partie très importante du roman....tout l'histoire est basé sur le fait que la science a perçu le signal donc sans science il n'aurait pas d'histoire.
Excellente fiche sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nuit_des_temps | |
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