c1523d Solid Snake
Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Et si c'était vrai... Mar 24 Juin - 0:24 | |
| Je viens de terminer le premier roman de Marc Levy : "Et si c'était vrai". Je l'ai lu par curiosité, j'étais intriguée du succès que ce livre avait rencontré et je voulais me faire ma propre opinion. Comme je pense que d'autres personnes que moi l'ont lu ou sont intéressées par cette oeuvre, je crois qu'il peut être utile de faire une fiche. De plus, je souhaite avoir vos commentaires et vos impressions sur ce livre.
Le site officiel : http://www.marclevy.info/splash.aspx
Informations date de parution : 2000 Nombre de page : 252 (en version pocket écrit assez gros) Le film : Les droits d'adaptation audiovisuelle du roman « Et si c'était vrai » ont été achetés par Steven Spielberg pour la société Dreamworks en 2000. Le film, réalisé par Mark Walters et interprété par Reese Witherspoon et Mark Ruffalo, s'est placé numéro un au box office américain dès sa sortie en salles (le 23 novembre 2005) Et si c'était vrai... la suite : "Vous revoir" paru en 2005
Synopsis (résumé en quatrième de couverture du livre) Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bain pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? Et si c'était vrai ?... S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend…
Quelques mots sur l'auteur Marc Levy est né le 16 octobre 1961. Il a vécu à San Francisco pendant 7 ans puis est revenu à Paris où il dirrige un cabinet d'architecte. En 2000, il démissionne et part à Londres pour se consacrer à l'écriture.
Extrait Le petit réveil posé sur la table de nuit en bois clair venait de sonner. Il était cinq heures trente, et la chambre était baignée d'une lumière dorée, que seules les aubes de San Francisco déversent.
Toute la maisonnée dormait, la chienne Kali couchée sur le grand tapis, Lauren enfouie sous la couette au milieu de son grand lit. L'appartement de Lauren surprenait par la tendresse qui s'en dégageait.
Au dernier étage d'une maison victorienne sur Green Street, il se composait d'un salon-cuisine à l'américaine, d'un dressing, d'une grande chambre et d'une vaste salle de bains avec fenêtre. Le sol était en parquet blond à lattes élargies, celle de la salle de bains étaient blanchies à la peinture et quadrillées de carreaux noirs peints au pochoir. Les murs blancs s'ornaient de dessins anciens chinés dans les galeries d'Union Street, le plafond était bordé d'une moulure boisée finement ciselée par les mains d'un menuisier talentueux du début du siècle, que Lauren avait rechampie d'une teinte caramel.Quelques tapis de coco gansés de jute beige délimitaient les coins du salon, de la salle à manger, et de la cheminée. Face à l'âtre, un gros canapé en cotonnade écrue invitait à une assise profonde. Les quelques meubles épars étaient dominés par de très jolies lampes rehaussées d'abat-jour plissés, acquises une à une au fil des trois dernières années.
La nuit avait été très courte. Interne en médecine au San Francisco Memorial Hospital, Lauren avait dû prolonger sa garde bien au-delà des vingt-quatre heures habituelles, en raison de l'arrivage tardif des victimes d'un grand incendie. Les premières ambulances avaient jailli dans le sas des urgences dix minutes avant la relève et elle avait engagé sans attendre le dispatching des premiers blessés vers les différentes salles de préparations, sous les regards désespérés de ses équipiers. Avec une méthodologie de virtuose, elle auscultait en quelques minutes chaque patient, lui attribuait une étiquette de couleur matérialisant la gravité de la situation, rédigeait un diagnostic préliminaire, ordonnait les premiers examens et dirigeait les brancardiers vers la salle appropriée. Le tri des seize personnes débarquées entre minuit et minuit quinze fut terminé à minuit trente précise, et les chirurgiens, rappelés pour la circonstance, purent commencer leurs premières opérations de cette longue nuit dès une heure moins le quart." Premiers paragraphes du roman
Mon commentaire Le mot qui résume le mieux l'impression que j'ai eu à la lecture de ce livre est déception. On a fait un tel tapage médiatique autour de ce livre que je m'attendais à autre chose, peut être que j'en attendais trop... Ce que je peux voir comme des inconvénients peuvent être des avantages pour d'autres. Le style est trop simpliste à mon goût (l'extrait que j'ai mis vous permet de vous faire une idée) mais c'est ce qui fait son succès. Les phrases sont courtes et le vocabulaire à la portée de tous. C'est le livre à lire pour ne pas se prendre la tête. De plus la taille plutôt modeste permet une lecture rapide malgré quelques passages un peu longuets (pour ceux qui l'ont lu : les flasbacks dans le passé d'Arthur et les tirades de sa mère m'ont bien soulée) L'histoire en elle même est plutôt bien ficelée car même si j'avais quelques réticences, j'ai poursuivi ma lecture. On ne peut pas enlever à Marc Levy le mérite d'avoir écrit une histoire originale. De plus, il sait nous donner envie de connaitre le dénouement et d'ailleurs la fin ne m'a pas déçue, c'est le seul moment où ce livre m'a surprise. Je vais d'ailleurs entamer la lecture du second...
En conclusion, je conseillerais ce roman aux lecteurs qui cherchent des livres "pas prise de tête" ou qui aiment les belles histoires sentimentales. | |
|