Metallica : Master of Puppets 1985

Genre : Thrash Metal

1- Battery / 2- Master of puppets / 3- The things that should not be / 4- Welcome home (sanitarium) / 5- Disposable heroes / 6- Leper messiah / 7- Orion / 8- Damage inc.

L’apothéose…

Après nous avoir enflammé en l’espace de 2 albums extraordinaires surtout le précédent (n’ayons pas peur des mots) les Four Horsemen continue sur leurs lancés en nous offrant un des albums ultime du Thrash et le préféré de la majorité des fans, le légendaire Master of Puppets, un disque marquant que ce soit par son contenu mais aussi par sa pochette culte avec son champ de crucifix manipulée par les fils d’un marionnettiste aux mains écarlate qui symbolise une sorte de plaidoyer contre les dominations exercées à l’encontre de l’humanité (drogue, guerre, l’intégrisme religieux), c’est aussi le dernier album avec le très talentueux bassiste Clif Burton, qui mourra dans un accident de voiture lors d’une tournée en Suède.
Un événement dramatique qui renforce encore plus le côté emblématique du disque, et c’est malheureusement aussi le dernier album où la cohésion du groupe sera perturbé et ne sera jamais rétablis même si le groupe continuera à produire des albums de qualité, on ne retrouvera pas ce petit quelque chose qu’apportais Clif Burton que l’on retrouvé dans les 3 premiers albums.
Master of Puppets est un album possédant à peu près la même structure musicale (une semi balade en piste 4 par exemple) mais l’album reste tout même très différent car Hendfield n’a plus sa voix d’adolescent haineux, mais plus une voix de jeune adulte même si il a toujours sa voix de hardeux qui s’accorde très bien avec le metal de l’époque et surtout l’album se veut plus sombre dans les paroles que le précédent et aussi plus rapide et metalique.

Première chanson, une chanson qui commence très calmement avec une guitare acoustique, « Battery » fait penser à « Fight Fire With Fire » mais le reste de la chanson n’a rien à voir avec cette dernière, car c’est un déluge de guitare électrique qui nous arrive dessus au triple galop et qui nous piétinent.
Bon là nous arrivons à la pièce maîtresse de l’album, une des chansons les plus connu de Metallica, la légendaire piste « Master of Puppets » chanson avec 3 riffs monumental différent, intro qui se d’inscrit dans votre mémoire, nous tenons du très lourd, puis vers le milieu de la chanson un passage calme avec une petite guitare qui nous donne des frissons, et la chanson se termine avec plusieurs rires démoniaques capable de vous glacer le sang. Le seul reproche que je peut faire a cette chanson en fait c’est q’un peu de varitété dans les paroles ne lui aurais pas fait de mal, mais malgré ça c’est une des meilleurs compositions que le groupe ait fait.
On passe une ambiance plus horrifique avec « The Thing That Should Not Be » une chanson qui développe un climat angoissant digne des vieux films d’épouvante, avec des paroles inspiré de l’écrivain H.P. Lovecraft qui est considéré comme un des père de la littérature fantastique et d’épouvante du XXème siècle, c’est une de mes préféré de l’album.
Ensuite c’est au tour de la power ballade de l’album « Welcome Home (Sanitarium) » alors autant « Fade To Black » était magnifique, mais cette piste la surpasse légèrement, elle commence par une petite intro plutôt inquiétante et on continue avec une très belle mélodie et un refrain très accrocheurs et séduisant pour vos oreilles.
Après cet interlude calme, nous arrivons au 2ème gros morceau de l’album, un véritalbe passage à tabac de guitares et de batterie, les riffs volent telle des balles de mitraillette, un morceau très rapide et long (8 minutes 17 secondes).
Cette piste est suivie de « Leper Messiah » une chanson plutôt sympa dans son ensemble même si je trouve que c’est la moins bonne de l’album.
Nous arrivons à la piste instrumentale de l’album « Orion » , où nous pouvons admirer les performances de Kirk Hammet et de Clif Burton, ces deux derniers s’en donne a cœur joie sur leurs instruments même si le côté rapide et mis de côté et privilégie plus le côté émotionnelle du titre, un morceau plutôt calme donc avec un parfois un petit côté jazzy par moment.
Et on finit l’album de façon plutôt violente avec « Damage, Inc. » car si l’intro très psychédélique est plutôt calme, la suite de la chanson nous montre que le groupe est une véritable société de démolition qui détruit tout sur son passage.

Note : 9.5/10

Nous sommes sans doute à la pierre angulaire de la discographie de Metallica, album cultissime de toute une génération de métaleux, et même se fut un temps mon album préféré du groupe, mais après de longue écoute de leurs discographie et en prenant un peu de recul mon préféré est le précédent « Ride The Lightning » mais rassurez vous, c’est un album que tout fan de metal, du groupe ou même de musique en général se doit d’écouter, je le conseille aussi au personnes voulant découvrir le groupe, même si je leurs conseille d’écouter leur discographie dans l’ordre chronologique jusqu'au « Black Album » vous ne serez pas déçu.

Morceaux préféré: Battery, Master of Puppets, The Thing That Should Not Be, Welcome Home (Sanitarium), Orion, Damage, Inc.