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 Metallica: …And Justice For All 1988

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Seijitsu
Solid Snake
Seijitsu


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MessageSujet: Metallica: …And Justice For All 1988   Metallica: …And Justice For All 1988 Icon_minitimeMar 9 Sep - 19:48

Metallica: …And Justice For All 1988 Metallica_justiceforall

Genre: Thrash Metal

1- Blackened / 2- …and justice for all / 3- Eye of the beholder / 4- One / 5- The shortest straw / 6- Harvester of sorrow / 7- The frayed ends of sanity / 8- To live is to die / 9- Dyers eve

Que justice soit faite !

Dans chaques groupes, on a souvent un membre maudit, la plupars du temps c’est le chanteur, déprimé ou drogué, c’est souvent sa mort qui arrive et qui détruit le groupe, c’est la cas du talentueux groupe Alice in Chains.
Mais dans le cas de Metallica c’est un poste subalterne, car c’est le très bon bassiste et aussi compositeur remarquable Cliff Burton qui décède dans un accident de voiture lors d’une tournée comme je l’avais expliqué dans un de mes chroniques précédentes. Le groupe annula la tournée pour rentrer chez eux, les 3 membres restant hésitait a continuer l’aventure choqué par la mort d’un de leurs ami, c’est finalement leurs familles qui les encourageront a continuer en la mémoire de Cliff Burton, les membres donc se décide a continuer leur parcours et engage le bassiste Jason Newsted, qui malheureusement ne sera jamais vraiment accepté par le groupe, car selon eux il n’en remplacera jamais Cliff Burton.
Pour en revenir à l’album, il est vraiment a part dans la discographie du groupe, la basse est très (trop ?) discrète, le son de la batterie est très cru, un album sombre, froid et extrêmement complexe, les chansons sont souvent très longues et ce sont surtout des chansons a tiroirs. Bref c’est sûrement l’album le plus austère et le plus anti-commercial que le groupe est fait, un album marqué par la mort d’un leurs proche empreint d’une très profonde colère qu’on ressent dans la voix de Hendfield, on sent qu’il est près à exploser lorsque l’on écoute son chant. L’album se démarque aussi dans les paroles car elle sont éloigné du mysticisme et de l’occulte des 2 précédents opus, même si thématiquement les sujets reste en gros les mêmes (problème sociaux, politique, guerre) le groupe laisse tomber les morceaux s’éloignant dans le fantastique et l’épouvante comme « The Call of Ktulu » et « The Thing That Should Not Be ».

La première chanson, « Blackened » n’a rien à voir avec les chansons d’ouverture d’auparavant, pas de guitare acoustique en intro, mais une chanson qui démarre au quart de tour au bout de 30 secondes, avec des guitares saturé et violente et une batterie agressive, c’est une chanson très sombre on le ressent lors du refrain chanté lorsque Hendfield hurle avec rage : « Colour our World, Blackened ! », c’est en tout cas une des meilleurs chanson de l’album.
Vient ensuite la très longue piste (9 minutes 43 secondes) « ...And Justice For All » une chanson à tiroir très complexe qui m’a demandé beaucoup d’écoutes pour que je l’apprécie, elle commence par une petite guitare acoustique et ensuite un déluge de guitare et une batterie qui nous envoie un véritable son plein de colère, le refrain est très bon c’est surtout ça qui rend cette chanson agréable, même je trouve qu’elle aurait pu être emputée d’une minute c’est malgré tout une de mes chansons préféré de l’album.
Arrive juste après le morceau « Eye Of The Beholder » une chanson bien sympa avec un refrain dans la même veine que le précédent morceau, très accrocheur mais une chanson moins longue avoisinant les 6 minutes.
C’est au tour de la chanson de l’album, « One » ce morceau est un véritable chef d’œuvre, une sorte de semi balade d’une durée de 7minutes 25, elle fait partie des meilleures chansons du répertoire du groupe, et c’est sans aucun doute une de mes préférés, c’est aussi la première chanson du groupe accompagné d’un clip, une décision qui ne plaira pas au fans de la première heure, qui accuse le groupe de devenir commercial, même si ces accusations vont disparaîtrent au bout de quelques temps à la sortie de l’album. Cette chanson est inspiré du film « Johnny s’en va t’en en guerre » un film pacifiste dénonçant les atrocités de la guerre racontant l’histoire d’un soldat mutilé de la Première guerre mondiale qui es amputé de ses bras et de ses jambes, aveugle, muet et sourd, il lui reste seulement la faculté de penser et son corps est maintenu artificiellement en vie, nous assistons au calvaire ce cet homme pendant tout le film dont le seul souhait est de mourir ( un sujet qui est toujours d’actualité entre parenthèse) Les paroles sont très noires et explicites comme les fameux dernières paroles de la chanson : « Darkness imprisoning me…..Taken my Speech, taken my hearing, taken my arms, taken my legs, taken my soul, left me with life in hell. » Enfin bref nous avons là une très belle chanson et une des meilleurs du groupe.
On continue avec « The Shortest Straw » et « Harvester of Sorrow », la première est une chanson très rapide et agressive où le chanteur chante d’une façon plus rapide qu’à l’accoutumé, la seconde commence par des gros riffs mémorable et reconnaissable une chanson plus lente que la précédente mais plus sombre aussi.
C’est ensuite au tour « The Frayed Ends Of Sanity » une chanson avec une intro très sympathique car les cinéphiles reconnaîtront facilement le thème de la marche des soldats de la sorcière dans le film « Le Magicien D’Oz » le morceau continue avec une alternance entre paroles, refrain et solo de guitare.
Nous arrivons à la piste instrumentale de l’album « To Live Is To Die » une chanson en hommage à Cliff Burton, qui commence et se termine par une petite guitare acoustique me rappelant beaucoup une piste de l’ost de Final Fantasy X, allez savoir pourquoi. Une dernière petite remarque sur le chanson, elle n’est pas totalement instrumentale car vers la fin, on peut entendre le chanteur dire des vers que Cliff aurait écrit peu avant son mort, une belle façon de rendre hommage à leurs ami décédé.
Et on termine l’album de façon rapide et violente avec « Dyers Eve », une chanson très rapide et énergique qui conclut bien cet album plein d’amertume et de colère.

Note : 8/10

C’est un album très difficile à noter, car tout n’est qu’une question de goût sur ce CD, un album qui sera considéré comme le moins bon par certains, le meilleur par d’autres, c’est en tout cas un album imparfait, brutal et difficile d’écoute mais aussi sincère et très travaillé. Pour moi ce n’est pas le meilleur que le groupe est fait, mais il reste tout de même incontournable dans la discographie du groupe rien que pour certains morceaux comme le légendaire « One ».

Morceaux préféré : Blackened, ...And Justice For All, One, Harvester of Sorrow, To Live Is To Die
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